On achète ! Au Jardin de la rivière
1 canard du Périgord d’environ 2 kg
2 oranges Fanny non traitées
On a dans le frigo et le placard !
50 g de beurre
2 cuill. à soupe de curaçao
15 cl de bouillon de volaille
(ou une tablette de concentré diluée dans de l’eau chaude)
1 cuill. à soupe de vinaigre de vin
1 cuill. à soupe de sucre en poudre
2 cuill. à café de fécule
1 cuill. à soupe d’eau sel et poivre du moulin
Faites fondre le beurre dans une cocotte à feu modéré. Salez et poivrez le canard à l’intérieur et à l’extérieur,
posez-le dans la cocotte et faites-le dorer de tous côtés en le retournant plusieurs fois. Baissez le feu, couvrez
et laissez cuire doucement pendant 45 min.
Prélevez le zeste des 2 oranges et plongez-le pendant 5 min dans une casserole d’eau bouillante, puis égouttez-le.
Pressez ensuite les oranges et conservez leur jus.
Préchauffez le four à 90 °C (therm. 3). Sortez le canard de la cocotte, découpez-le sur une planche et disposez les
morceaux dans le plat de service. Couvrez avec du papier d’aluminium et gardez au chaud dans le four. Récupérez
le jus écoulé et versez-le dans la cocotte.
Mettez la cocotte à feu moyen, ajoutez le curaçao, le bouillon de volaille et portez à ébullition en grattant avec une
spatule en bois pour récupérer tous les sucs de cuisson. Laissez bouillir quelques instants, puis filtrez ce jus à
travers une passoire et réservez-le dans un bol.
Mélangez le vinaigre et le sucre dans une casserole, portez à ébullition et faites cuire à feu moyen en remuant
pour obtenir un sirop épais. Ajoutez le jus des oranges, le jus de cuisson au curaçao, mélangez bien et laissez cuire
à feu modéré pendant 15 min. Faites chauffer une saucière.
Dans un bol, délayez la fécule avec l’eau et versez-la dans la sauce. Faites bouillir quelques instants pour qu’elle
épaississe un peu, puis vérifiez l’assaisonnement. Arrêtez le feu et ajoutez le zeste des oranges. Versez un peu de
sauce sur le canard.
TRUCS & ASTUCES
CONSEIL La chair grasse et un peu serrée du canard se marie bien avec de nombreux fruits : pêches, cerises,
pamplemousses et bien sûr oranges. Servez avec des pommes de terre sautées, en présentant la sauce en saucière.
(Cliquez sur les photos pour voir la recette)
Ne jetez pas vos peaux d'oranges!!
Vous en ferrez des écorces d'oranges confites que vous pourrez utiliser
dans plusieurs recettes: orangettes au chocolat ,brioches,cake....
Pour cette recette prenez des oranges fanny, elles ne sont pas traités après récolte.
Histoire de l'orange
Parti de l'Asie du sud-est, l'oranger s'est propagé en Inde au début de l'ère chrétienne, puis fut introduit
au Moyen-Orient par les Arabes.
Dès le XIème siècle, il arrive en Europe par la Sicile et se propage en Italie puis en Provence.
Il s'agit alors de l'oranger amer, le bigaradier, qui servait en Chine de plante médicinale.
Il faut attendre le XVème siècle pour que les Portugais rapportent de Ceylan et de Chine l'orange douce
(citrus sinensis) telle qu'on la connaît aujourd'hui. Elle se répand jusqu'en Europe du nord où elle est cultivée
dans les orangeries des châteaux, à Versailles par exemple.
Pendant très longtemps elle est considérée comme un fruit précieux, fort apprécié à la cour, luxe auquel
peu de gens peuvent avoir accès.
Depuis la Seconde Guerre Mondiale, elle est devenue l'un des fruits les plus consommés au monde.
Le mot orange
Etymologie d'après le robert historique de la langue française.
Orange est issu par ellipse de "pomme d'orenge" expression qui désigne au départ l'orange amère ou bigarade.
Calqué sur l'italien arancio, qui vient lui même du persan narang. Le o français vient sans doute de l'influence
du nom de la ville d'Orange La forme "orange" est attestée pour la première fois en 1515.
Le mot orange désigne la couleur depuis 1553.
Les coquettes sont très sucrées et juteuses,
donc excellentes pour les jus frais du matin
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